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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 22:28

Livre 1 deliriumI.gif

 

 

       Et si rien n'était plus dangereux que l'amour?

 

Plus que quatre-vingt-quinze jours, et je serai enfin protégée de l'amor deliria nervosa. Après le protocole, je serai heureuse et en sécurité. Pour toujours. C'est ce que tout le monde dit. Et je l'ai toujours cru. Jusqu'à aujourd'hui. Car aujourd'hui, tout a changé.

 

Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison. Si l'amour est une maladie, alors je veux être contaminée. Si l'amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie qu'une éternité de mensonges.

 

 

 

 



3 BONNES RAISONS


 *   L'idée générale de cette "Société" avec les Vulnérables, les Invulnérables, les évaluations, les Cryptes, les descentes des Régulateurs... quel monde flippant! La fin est terriblement géniale....attentions aux larmes. 

 

*  L'évolution de Lena, l'héroïne, complètement intégrée à cette société mais qui va pourtant ouvrir les yeux. 

 

*  Alex. Ce qu'il est, ce qu'il fait découvrir à Lena, son humour, sa tendresse, son courage, sa simplicité...sans lui rien ne serait possible.

 

Le hic:   rythme très lent, descriptions parfois pesantes et dialogues résumés avant même de commencer, effet de redondance.

 

  

 



 

 

MON AVIS

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire... Lors de son évaluation afin d'être appariée, Lena rencontre par accident le regard d'un jeune homme qui la bouscule jusque dans ses principes. Intriguée, elle tombe de nouveau sur lui, cette fois une amitié naît, des révélations sont faites et tout son monde s'écroule. La vérité lui apparaît tout comme l'Amour la mettant irrémédiablement en danger de mort.  

 

Mon ressenti

En lisant des critiques très positives, j'ai acheté le livre et j'ai découvert que c'était une dystopie comme mon livre préféré Ravages de R. Barjavel alors j'avais hâte de voir ce que cela donne de nos jours. J'ai d'abord franchement trouvé le rythme lent, les descriptions très poétiques étaient parfois plus longues que les scènes d'action. Je n'ai donc pas dévoré le livre mais j'ai continué tranquillement car je sentais que la suite allait me plaire. Principalement, j'aime l'idée de toute cette société, son fonctionnement, je ne pouvais que penser à Fahrenheit 451 de R. Bradbury et les Âmes vagabondesde S. Meyer. Ce fond réaliste tiré vers les probables folies de l'homme m'a fait penser et particulièrement pour les États-Unis à ce même climat de paranoïa, ce protectionnisme ici le prétexte de santé, et ce maccarthysme avec la chasse aux sorcières ici des Invalides. Je suis donc complètement séduite par ce monde de folie, d'effroi. Les scènes d'action m'ont toutes bouleversées comme celle du chien abattu, et surtout cette descente des régulateurs sorte de nazis, le sourire aux lèvres s'en prenant à des innocents.

 

Mais ce cadre ne ressortirait pas sans ses personnages. Il y a avant tout Lena, pleine d'espoir qui a toujours senti un vide autour d'elle avec la mort de sa mère "malade". Sa meilleure amie déjantée qui veut simplement vivre sa jeunesse sans parler des proches de Lena, les Invulnérables, autant dire des zombies où c'est plutôt le coeur qui a été retiré qu'un morceau de cerveau. Enfin, je garde le meilleur pour la fin, Alex. Il est la lumière dans toute cette obscurité, le parfait héros romantique, son histoire d'amour, son passé, sa personnalité... Il n'y a rien à redire sur ce formidable personnage. C'est lui qui m'a emporté dans ce livre, j'étais comme Lena curieuse de le connaître et ravie pour elle de se laisser aller enfin! Les personnages ont su être développés suffisamment pour qu'on s'y attache et pour souligner l'humanité encore résistante dans ce monde sans sentiment.  

 

Le style de l'auteur ne m'a pas particulièrement plu comme d'autres critiques. L Oliver écrit bien mais les descriptions m'ont semblé parfois avoir fonction de remplissage. Sa poésie qui a pourtant un sens certain ici ne m'a pas touchée ou juste un peu mais pas assez. Hormis quelques petits "hic", je recommande ce roman et c'est mon dernier coup de coeur car j'y repense souvent. Il faut dire que la fin est terrible, j'ai versé ma petite larme (ce qui est rare face à une fiction). J'ai vraiment hâte de lire la suite....le genre m'a de plus amené à chercher d'autres livres comme celui-ci: une dystopie avec une histoire d'amour, je ne peux que m'incliner d'admiration.  

  
 

Mots magiques pour se souvenir du roman: évaluation, Portland, Alex, fêtes, Vulnérables, main du Gouverneur, Protocole, Hana, les Cryptes, symptômes, la Nature...  

 

 



 

Livre 2 

 pandemonium

 

Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant.

Aujourd’hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ?

 

Imaginez qu’on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ? 

 

 

 



                                                   Extrait 

 

"Le chagrin est une noyade, un ensevelissement. Je m'enfonce dans une eau couleur de terre retournée. Chaque respiration m'étouffe. Il n'y a ni rebord ni paroi où planter les ongles. Rien d'autre à faire que lâcher prise.
Lâcher prise. S'abandonner au poids qui pèse sur tout mon corps et me comprime les poumons. Se laisser aller vers le fond. Il n'y a pas d'autre destination. Il n'y a que le goût du métal, l'écho du passé et des jours qui ressemblent aux ténèbres."
                                              (Lauren Oliver, Delirium - Livre 2, p54 sur 375)

 

 Pour lire un autre extrait, cliquez ici.

 



3 BONNES RAISONS


* Lena. Une héroïne incroyable et humaine: la suivre, "l'entendre" penser, la "voir" agir. Douce et forte, c'est une survivante.

 

* Une dystopie incroyable et bien ficelée, pleine d'enjeux et de sentiments exacerbés.

 

* La plume de l'auteure Lauren Oliver. Quel amour des mots, des mots vivants qui respirent à travers nous, lecteur. C'est une magnifique expérience si bouleversante.


 

Le hic: quelques coïncidences bien pratiques!!!


Sinon Alex, Alexx, Alexxxxxx!!!! Attendre un an pour lire le final de cette formidable trilogie est une réalité douloureuse et déprimante.   




 

 

MON AVIS

 

Ce qu'il faut retenir de l'histoire... Hantée par le souvenir d'Alex, Lena tente de survivre dans la nature grâce à Raven et ses amis, des Invalides, résistants de surcroît. Lena accepte même une mission d'infiltration à New-York: surveiller de près le jeune Julian, fils de Thomas Fineman leader d'une ligue très très dangereuse dans ce monde déjà dévasté par l'inhumanité.

 

Mon ressenti

 

 

 

                                                    OMG

(traduction Oh my God soit Oh mon dieu! soit aucun mot ne saurait être suffisamment fort pour mettre en valeur ce livre puissant et magnifique)

 

Mais voilà, j'ai décidé de partager mes lectures et il faut bien que j'en dise quelques mots, de ceux qui doivent préciser quel est ce type de roman, ses enjeux, son rythme ect, l'évolution avec le tome 1....


Cela va être difficile d'écrire une chronique constructive sans sortir les mouchoirs. Autant le préciser, c'est un ENORME coup de coeur et mon enthousiasme dépasse de loin tout ce que je pus lire ces derniers temps et plus encore. Lauren Oliver sublime son oeuvre et m'a définitivement réconciliée avec la poésie.

 

En premier lieu, la couverture du livre est magnifique. Je me souviens de ma réaction spontanée et inattendue quand je l'ai vu... J'ai sauté littéralement sur place comme ça en plein supermarché Leclerc... Je ne savais pas du tout ce que ce tome allait me réserver, je savais juste une chose, je sentais un bon moment en perspective. Ce fut au-delà de mes espérances.


Quand je commence la lecture du livre, je suis étonnée, le chapitrage consiste en "Avant" et "Maintenant" et alterne les deux. Ainsi, l'"Avant" nous plonge dans le passé de Lena à la fin du tome 1, son évasion dans la Nature et comment elle s'en sort, qui elle rencontre et la mission qui lui est affectée. C'est aussi le temps du deuil de sa vie d'avant et des personnages laissés derrière elle.

Le "Maintenant" nous situe dans le présent, celui où la Lena du passé n'est plus la même. Ici, c'est une Résistante infiltrée dans la ville de New-York pour espionner un des membres d'une ligue dangereuse. Son passé est derrière elle, Lena s'est reconstruite aussi bien dans sa tête, ses cauchemars, que son physique avec une nouvelle force et endurance.  Cette alternance des chapitres a un fort impact sur nos émotions car chaque passage entre passé et présent finit toujours dans un climax. (summum de l'action et des émotions censé être en fin de livre...)

 

Le rythme est donc prenant, un peu comme Hunger Games, Lena doit survivre dans la Nature dans l'"Avant" et un peu comme dans le film de John Carpenter New-York 1997, Lena rencontre un autre monde plus sombre, plus sinistre dans le "Maintenant".  Je ne me suis pas ennuyée une seule fois, je tournais chaque page avec  empressement sans prendre le temps de déglutir. L'univers de Délirium est ici bien développé. Le tome 1 nous montrait une ville et son fonctionnement interne, ici, le tome 2 se situe au-delà: la Nature, New-York, le monde sous New-York ...

 

J'en viens aux personnages. Lena est la seule que nous connaissions du tome 1, tous les autres sont des petits nouveaux: Julian, Raven, Tack, Hunter, les Invalides, les Intrus...ect Mais avons-nous vraiment affaire à la Lena du tome 1? Je ne pense pas. Ici, tout est décrit sous un oeil nouveau et chaque personnage a un vécu énigmatique, seul compte l'instant présent. On ne parle jamais de son passé ou presque.  Mais cela n'empêche pas d'y penser. Et Lena pense à ce qu'elle a laissé derrière elle constamment.  Dès le début du roman, quand elle ne va pas bien, je ne vais pas bien. Je me souviens lorsqu'elle "parlait" de ce serpent qui lui noue les tripes et qui progresse en elle, j'en avais mal au ventre, je n'étais pas bien du tout. 

Les sentiments sont alors toujours exprimés sans masque. Ils sont forts et douloureux, le deuil, la faim, la souffrance physique puis mentale et enfin de nouveau l'amour qui éclot tout doucement, le désir qui se réveille.... *soupirs* L'humanité touchante et encore présente dans le coeur de Lena trouve écho dans le personnage de Julian, celui qui est censé "remplacer" Alex. Ne vous y trompez pas quoiqu'il se passe entre les deux, le personnage est touchant son parcours est même bien plus brutal que celui d'Alex, enfin le Alex de Portland (...) Ne le poussez pas aux crocodiles par ce qu'il incarne, Julian a le droit de vivre et de ressentir.

 

Ainsi, l'auteure veut nous montrer que ce qui compte, c'est d'aimer, de ressentir le malheur comme le bonheur. Ces sentiments sont sains et nécessaires sinon comme le dit Raven, nous serions des zombies, à la fois vivants puisque nous marchons mais mort de l'intérieur. Alex a ouvert la porte des émotions à Lena et elle se devait de la franchir ici. J'étais malade et je suis déprimée depuis que j'ai fini ce livre mais je suis heureuse aussi de ressentir tout ce panel d'émotions et j'en redemande!!!

 

Ce pari de nous faire "ressentir" est gagné grâce à l'écriture de l'auteure. Ainsi, sa plume est vraiment la plus belle, la plus délicate qu'il m'ait été donné de découvrir.

Lauren Oliver écrit divinement bien. (oui je sais je me répète) Elle me transporte totalement au coeur de la souffrance et de l'amour. Je suffoque et je m'extasie sans cesse, ce livre est une magnifique expérience mentale et physique (car le mental est tellement fort que le corps croit vivre tout ça). Je suis contente d'avoir réussi à écrire un avis sans trop de superlatifs quoiqu'ils ne seraient de trop, non, ils ne seraient pas superflus. J'ai le coeur serré, une douleur au plexus solaire et l'esprit embrumé. Les défauts pointés dans le tome 1 ont été gommés et même purifiés. Alors que le tome 1 était un simple apéritif romantique, le tome 2 nous offre un repas divin, celui qui nous transporte dans le ciel et dont les coussins sont des nuages... ne reste plus que le tome 3, le dessert et vous savez ce qu'on dit des desserts.... 

 

  

 

Mots magiques pour se souvenir du roman: Alex, rats, Raven, Salut, APASD, tunnels, isolement, Julian, parapluie, Tack, poële, nids, baiser, Vengeurs...

 



 

 

 

INFOS SUR LE LIVRE

 

  Il s'agit d'une trilogie.

 

Livre 1, Délirium de Lauren Oliver aux Éditions Hachette, collection "Black Moon" depuis le 2 février 2011, 452 pages.

   

Livre 2, Délirium (Pandemonium) de Lauren Oliver aux Éditions Hachette, collection "Black Moon" depuis le 1er Mars 2012, 456 pages.

 

Livre 3, Requiem de Lauren Oliver.  Sortie prévue en Février 2013.

 

Sites intéressants:

Page FB de la saga.

Site officielde Lauren Oliver

Articlede Mélisande sur sa rencontre avec l'auteure.

Blog de l'auteure.

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

C
<br /> Waouw waouw waouw!!! Je viens de finir le tome 3!!  Ce livre est gééénial! Le 2 était mieux que le 1, le 3 est encore mieux que le 2!! Mon gros coup de coeur.,Alex, Julian, Hannah, Raven et<br /> Tack...et bien sur Lena. Super heureuse de retrouver mes personnages préférés Et la fin est magistrale.. <br />
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A
<br /> <br /> oh arrête en ce moment, je suis overbookée mais ce livre je vais le dévorer l'été prochain!!!!!!!! Et dire que tu connais la fin, chuuuuuut ne dis rien!!!!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> merci, c'est sur, j'étais loin du compte ;)<br />
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A
<br /> j'ai eu vent d'un livre de Lauren Oliver: Hana. Il raconterais l'histoire d'Hana pendant ce fameux été ou la vie de Lena a basculée. Avis aux amateurs!!<br />
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A
<br /> Je viens de relire ton avis et je vois pas trop pourquoi on doit se souvenir de poele. Tu m'éclaire?<br />
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A
<br /> <br /> Ici, le poele ça symbolise beaucoup de choses. D'abord, les repas de Lena pris avec sa "nouvelle" famille, c'est vraiment très symbolique. C'est à la fois convivial, l'unité d'un groupe, elle<br /> n'est plus seule et ensemble, ils survivent. Ca leur sert donc aussi pour la survie c'est à double sens. Sans poele, dur de se nourrir et de se réchauffer.... C'est enfin là que certains vont<br /> pour se parler dans la nuit, je ne me souviens des noms mais je me souviens de Lena qui aperçoit la "chef" et un autre chuchotant sur leur plan, sur l'inquiétude... on en apprend plus sur eux,<br /> leurs sentiments. Le poele, c'est un lieu d'échange, de confidence et de survie.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Mon prénom c'est Camille ;p<br />
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A
<br /> <br /> oki :)<br /> <br /> <br /> <br />